le Mont-Blanc en fin de saison.

L’été tire à sa fin… les jours raccourcissent, la lumière tend vers le jaune, l’air est vif et surtout, les températures descendent.

Ce 14-15 septembre, nous montons sur le sommet emblématique, le Mont-Blanc. Nous sommes 6 guides pour emmener 12 étudiants de Lyon, pour l’essentiel des médecins en formation.

Dès le début, tout montre que c’est la fin: le train est fermé, le chemin des Rognes est enneigé et nécessite les crampons et malgré le soleil qui pointe le bout de ses rayons, la température est négative.

Une nuit à Tête Rousse plus tard, nous gravissons l’arête du Goûter sans encombre, nous passons le refuge éponyme et nous filons (façon de parler) vers le dôme du Goûter. Après, un ultime effort, nous atteignons, ma cordée et celle de Simon, le refuge Vallot. Après hésitations et refroidissements, nous décidons d’arrêter notre tentative là. La fatigue, le mauvais temps et surtout le froid ne nous permet pas de continuer en totale sécurité. Petit échec compensé par la joie de vivre ces moments où la nature est plus forte et le montre dans toute sa splendeur.

Bravo aux quatre « Santar » (comprenez médecin militaire) qui iront au sommet sans broncher!!

Allez, fini, on range les crampons maintenant.

Les médecins militaires à Tête Rousse… Comme à la parade.

SANTAR.

L’aiguille Bionnassay

Dans l’abri Vallot à 4400m: des immondices et -25c°.

Nos ganaches congelées.

Simon et sa cordée, dans le vent et la « cousse ».

Le Goûter.

Margaux contemple la vue à 3800m.

Le sourire réchauffe.

la descente de l’arête, un peu délicate.

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