Mi-janvier, avec Mathieu, Olivier, Bruno, Dorsan et François, nous sommes allés nous enfoncer dans le massif des Ecrins. En janvier? Et oui, il fait froid, les refuges sont fermés mais c’est l’assurance d’être tout seul et d’avoir la neige, les sommets, les couloirs et les vallées rien que pour nous.

Le Vallon des Etançons…

Et la reine Meije, la plus belle montagne du monde!
Pour marquer le contraste, rien de tel que de partir de La Grave où les « riders » bariolés rayent la montagne plus vite que la neige tombe. Avec nos petits skis de rando et nos gros sacs, on dénote un brin.
Passé le dôme de la Lauze, presque plus personne, seuls quelques skieurs entreprennent le long (et magnifique) hors piste qui mène à Saint Christophe en Oisans. On bifurque et nous mettons les peaux pour remonter le glacier de la Selle et atteindre la brèche du Rateau. C’est presque de l’alpinisme, ski sur le dos, neige profonde et inconsistante… on s’enfonce dans les replis du massif.

Vers la brèche du Râteau.

Raide!

Dorsan, toujours content!
De l’autre côté, une pente raide et chargée nous attend. Après un rappel genevois et une tentative de désamorcer la pente, on passe tous sans soucis ce verrou. Nous descendons le long couloir vierge vers le refuge du Chatelleret. La Meije nous regarde et rosi à vue d’oeil, il est tard et nos jambes expriment qu’elles n’en peuvent plus (comprenez, chutes à répétition). Le refuge est évidemment vide, on dégage l’entrée à la pelle et on s’installe. Dorsan, pas assez fatigué,creusera devant l’entrée un immense igloo pour le plaisir. C’est beau la jeunesse!

La descente de la brèche du räteau vers le refuge. 1000m de bonheur

Les gros sacs n’aident pas 😉
Demain, nous irons tenter un couloir repéré lors de notre descente. Je vous laisse juger les photos. C’est du bon ski ou c’est pas du bon ski?

Mais où est le refuge?

Olivier, toujours par terre…

Olivier, toujours par t… ah non! Bizarre, la neige doit être bonne 😉

Couloir de la mort… De la poudre comme on en rêvait!

C’est ce qui s’appelle un beau petit hold up!!
Il « ne reste qu’à » se laisser glisser vers la Bérarde puis pousser, pousser, pousser sur les bâtons jusqu’à Champhorent puis marcher sur la route jusqu’à Saint Christophe. La prochaine fois, promis, on rentre par les Enfetchores!!